Antoine Sartorio, Le rythme, 1950
(hall du Lycée Claude Monet)
L'hypokhâgne: pour quoi faire?
("Lettres supérieures", 1ère année de CPGE)
L’hypokhâgne est une année d’approfondissement de l’étude des matières littéraires déjà découvertes au lycée et de découvertes de nouvelles disciplines ou de nouveaux horizons à l’intérieur même des disciplines déjà connues. On y acquiert les bases fondamentales et on y aiguise sa curiosité intellectuelle.
Chaque étudiante et étudiant bénéficie de 31 heures de cours en moyenne (de septembre à juin), de devoirs surveillés réguliers, de deux concours blancs destinés à se préparer aux concours de l’année suivante et d’interrogations orales régulières (colles).
À la fin de la première année, on peut choisir de poursuivre en khâgne en se spécialisant (compte tenu des spécialités enseignées en khâgne), continuer en deuxième année de licence à la faculté, se réorienter. Le passage en khâgne est accordé par le conseil de classe de fin d’année, de même que les équivalences pour une inscription en faculté.
Alfred-Auguste Janiot, La baigneuse à la draperie, 1950
(hall du Lycée Claude Monet)
La khâgne: pour quoi faire?
("Première supérieure", 2ème année de CPGE)
La seconde année est une année de spécialisation et de concours. Les étudiantes et étudiants choisissent une option et se préparent aux épreuves écrites des ENS (qui ont lieu en avril) et aux épreuves orales (en juin pour les candidates et candidats qui ont réussi leurs écrits). Cette préparation permet aussi aux étudiantes et étudiants, grâce à la Banque d'Épreuve Littéraire, de candidater à d’autres écoles (voir l’onglet Débouchés).
En khâgne, le nombre d'heures de cours s'élève à 25h hebdomadaires en moyenne. Comme en première année, des devoirs surveillés, des colles et deux concours blancs sont organisés.